La semaine dernière, l’administration Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 50 pour cent sur tous les produits exportés par le Brésil vers les États-Unis, à compter du 1er août.
L'attaque impérialiste de Trump a ébranlé l'ensemble du paysage politique brésilien et provoqué un tollé au sein de la classe dirigeante. Le président Luiz Inácio Lula da Silva (Parti des travailleurs – PT) y a répondu en appelant à l’unité la plus large de la bourgeoisie nationale.
Les syndicats et la pseudo-gauche qui gravite autour du PT ont immédiatement adhéré à cette campagne réactionnaire. En fabriquant une couverture «de gauche» pour le chauvinisme bourgeois, ils tentent de tendre un piège politique à la classe ouvrière et à la jeunesse.
Le Groupe de l’égalité socialiste (GSI) du Brésil, solidaire du Comité International de la Quatrième Internationale (CIQI), rejette catégoriquement cette perspective. Dans un monde connecté à travers une économie mondialisée, où les événements politiques se déroulent de plus en plus dans une arène internationale commune, il n'existe pas de solution nationale aux problèmes fondamentaux auxquels est confrontée la classe ouvrière.
L'annonce de la semaine dernière fait partie d'une nouvelle vague de mesures tarifaires de Trump contre des dizaines de pays, dont le Canada, le Mexique, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que les pays de l'Union européenne. Le Brésil a été le plus durement touché par cette dernière vague, se classant deuxième après la Chine en termes de droits de douane imposés par les États-Unis depuis le retour au pouvoir de Trump.
Comme l'a écrit le World Socialist Web Site, cet acte d'intervention impérialiste ajoute une nouvelle dimension à la guerre économique menée par l'administration Trump contre le monde. L'aspect le plus frappant des droits de douane imposés au Brésil est leur prémisse ouvertement politique, qui révèle la véritable logique de ce qui apparaît comme une «folie économique».
Trump a ouvertement lié sa mesure de guerre commerciale au procès en cours de l'ancien président fasciste brésilien Jair Bolsonaro pour tentative de coup d'État, que le président américain a qualifié de «chasse aux sorcières» qui devait « cesser IMMÉDIATEMENT ».
Dans une nouvelle lettre adressée à Bolsonaro et publiée jeudi sur les réseaux sociaux, Trump a réitéré ses menaces, exigeant que le «gouvernement brésilien change de cap» et avertissant: «Je surveillerai cela de près».
La classe ouvrière brésilienne doit prendre la menace de Trump très au sérieux. Il y a un peu plus de deux ans, Bolsonaro et une partie importante du haut commandement militaire ont comploté pour fomenter un coup d'État afin d'imposer une nouvelle dictature au Brésil. Dans ce contexte, le chef de l'impérialisme américain annonce : nous soutiendrons la prochaine tentative.
S'appuyant sur la tradition révolutionnaire du trotskysme représentée par le CIQI, le GSI appelle la classe ouvrière brésilienne à répondre à la montée de l'impérialisme et de la guerre, à la menace du fascisme et à l'augmentation des inégalités sociales en luttant aux côtés de ses frères et sœurs de classe internationaux pour une révolution socialiste à l’échelle mondiale.
Le piège nationaliste du PT
Jeudi dernier, le président Lula a fait une déclaration à la télévision et à la radio nationales en réaction aux droits de douane annoncés par Trump une semaine plus tôt. Cette déclaration a lancé un nouveau slogan pour le gouvernement : « Brésil souverain ».
Sous le slogan de la défense de la «souveraineté nationale» menacée, Lula a vanté la capacité du pays à «créer des emplois, lutter contre les inégalités, garantir les soins de santé et l'éducation, promouvoir le développement durable et créer les opportunités dont les gens ont besoin pour progresser dans la vie».
Lula a réduit l’opposition fasciste à des «traîtres à la patrie».
Faisant référence à la série de réunions entre le gouvernement, les représentants de différents secteurs de la bourgeoisie brésilienne et les syndicats, où le contenu de la déclaration avait été discuté, Lula a conclu:
Il s’agit d’une action conjointe majeure impliquant l’industrie, le commerce, le secteur des services, le secteur agricole et les travailleurs.
«Nous sommes unis pour défendre le Brésil.»
L’idée que les attaques impérialistes de Washington unifient d’en haut les intérêts des différentes classes au sein du Brésil est absolument fausse.
Pour la classe dirigeante brésilienne et son gouvernement, l'enjeu est la défense de leurs profits et leur capacité à imposer aux travailleurs la charge grandissante de la crise. Au nom de «l'unité nationale», ils veulent arracher de nouveaux sacrifices à la classe ouvrière et lui faire porter la responsabilité qu’ils ont pour l’actuel régime d'inégalités sociales intolérables.
Le PT a accueilli avec enthousiasme l'attaque de Washington, la voyant comme une occasion de contrecarrer le rejet généralisé du gouvernement Lula et l'implosion imminente de son gouvernement bourgeois de « large front ». À cette fin, il cherche à forger une nouvelle plate-forme d'unité de la bourgeoisie nationale pour l'élection présidentielle d'octobre 2026.
La trajectoire électorale du PT au Brésil rappelle celle des récentes élections d'avril au Canada et de mai en Australie. Le Parti libéral du Canada et le Parti travailliste australien ont traversé une crise profonde à la veille des élections. Ils ont réussi à vaincre leurs rivaux, politiquement liés au président américain fascisant, en exploitant l'immense rejet populaire de la guerre commerciale de Trump et en faisant appel à un nationalisme «défensif».
Dans les semaines qui ont précédé l’annonce des tarifs douaniers américains, le gouvernement Lula a été confronté à une crise provoquée par une tentative ratée d’augmenter le taux de la taxe sur les opérations financières (IOF).
Présentée sous le faux prétexte de lutter contre les inégalités sociales au Brésil, cette mesure n'était en réalité qu'une tentative du gouvernement d'augmenter les recettes au titre de son « nouveau cadre budgétaire » qui réduit les dépenses sociales et vise un déficit zéro pour le budget de cette année. Fin avril, des coupes massives avaient déjà été opérées dans les budgets de la santé et de l'éducation.
Acculé par ce qu'il considérait comme une rébellion de ses partis alliés au Congrès, le PT a réagi en lançant une campagne sur les réseaux sociaux qui a faussement assimilé la politique du gouvernement à une répartition des revenus, et l'opposition à laquelle il était confronté au Congrès à la résistance du « un pour cent le plus riche».
Bien que l’association du gouvernement d’austérité de Lula avec la lutte contre les inégalités sociales soit pure démagogie, l’attrait de classe de sa campagne a trouvé un écho dans les aspirations des masses et a engendré la première réponse positive pour le gouvernement durant sa troisième année au pouvoir.
Le PT a immédiatement lancé une habile opération de marketing politique pour transformer le succès de la référence à la lutte des «pauvres contre les riches» en une défense réactionnaire de l'État bourgeois et du nationalisme. L'attaque de Trump a fourni la clé de cette manœuvre politique criminelle.
Les sondages d'opinion commandés par le PT dans ce contexte indiquent que «les électeurs sont désenchantés parce qu'ils attendaient plus de Lula qu'une répétition de programmes comme la Bourse Familiale [...] Dans le diagnostic des personnes interrogées [...] il faut aller beaucoup plus loin que cela», rapporte l' Estado de São Paulo.
Le PT reconnaît que, derrière l'effondrement de sa coalition bourgeoise réactionnaire, se cache son incapacité à contenir les immenses contradictions sociales accumulées au Brésil. Sa campagne nationaliste vise délibérément à empêcher l'émergence d'un mouvement de masse de la classe ouvrière contre le capitalisme.
La pseudo-gauche, ou les «vrais patriotes»
La réponse de la pseudo-gauche et des syndicats brésiliens à la guerre tarifaire de Trump les démasque comme un appendice du «front national» convoqué par Lula pour sauver le système bourgeois pourri.
Le nationalisme réactionnaire de la pseudo-gauche, grossièrement déguisé en «anti-impérialisme», a fait surface avec force lors d’une manifestation organisée le 10 juillet par le Front populaire du Brésil et le Front du peuple sans peur, qui rassemblent des syndicats et des organisations sociales contrôlées par le PT et le Parti du socialisme et de la liberté (PSOL), un parti de la pseudo-gauche.
Initialement convoqué comme une manifestation pour faire pression sur un Congrès brésilien corrompu afin qu'il augmente l’imposition des super-riches, le rassemblement a été transformé de manière opportuniste par la pseudo-gauche en manifestation chauvine contre Trump et les «ennemis de la nation».
Guilherme Boulos, leader du PSOL et principal orateur du rassemblement, a présenté celui-ci comme une manifestation de «vrais patriotes» en opposition à Bolsonaro et à ses alliés, qui «saluent le drapeau [américain]». Revendiquant le symbolisme nationaliste prôné par les fascistes brésiliens, Boulos a déclaré: «Le drapeau [brésilien] est le nôtre; les symboles de ce pays sont les nôtres, pas les leurs.»
Le rôle méprisable joué par le PSOL est pleinement dévoilé. Parti prétendument « de gauche » après avoir fait scission avec le PT en 2004 et composé de tendances pablistes et morénistes, ce parti agit de plus en plus ouvertement comme troupes de choc politiques pour le gouvernement PT et sa politique capitaliste.
Le 15 juillet, le syndicat Central Única dos Trabalhadores (CUT), contrôlée par le PT, et d'autres fédérations syndicales ont participé à une réunion convoquée par le vice-président Geraldo Alckmin avec des chefs d'entreprise brésiliens afin de définir une réponse aux droits de douane américains. Le lendemain, les bureaucrates ont remis au gouvernement un document intitulé « Propositions des fédérations syndicales face à la guerre commerciale : souveraineté, emploi et développement ».
Le document de la bureaucratie syndicale exprimait son soutien aux «positions du Congrès national et de la Cour suprême», ainsi qu'au gouvernement, et saluait les «expressions de rejet de l'annonce de tarifs excessifs par certains secteurs de la presse et du monde des affaires ». En réponse, il proposait de «créer des espaces permanents de consultation entre le gouvernement, les travailleurs et les chefs d'entreprise».
Le programme des syndicats rappelle directement la doctrine corporatiste de l'Estado Novo de Getúlio Vargas des années 1930. Sous ce régime d'inspiration fasciste, les syndicats créés artificiellement par l'État étaient déclarés représentants officiels du «travail» et travaillaient ouvertement à la suppression de la lutte des classes, considérée comme nuisible aux intérêts de la nation.
Dans la division du travail entre le gouvernement PT et la pseudo-gauche pour tendre un piège nationaliste mortel à la classe ouvrière et à la jeunesse brésilienne, un rôle particulièrement néfaste est joué par des organisations telles que le Parti socialiste unifié des travailleurs (PSTU), qui se présente frauduleusement comme «révolutionnaire» et « trotskyste».
Le PSTU, le plus grand parti moréniste du Brésil, s’efforce de se présenter comme l’aile gauche du «front national uni» contre l’impérialisme, critiquant des partis comme le PSOL pour leur subordination au gouvernement et à l’establishment politique corrompu.
Malgré une rhétorique plus radicale, la ligne politique du PSTU n'est pas moins nationaliste et réactionnaire que celle du PT ou du PSOL. En réalité, en se présentant faussement comme une opposition de classe indépendante à l'impérialisme, il représente une menace politique plus grave pour la classe ouvrière.
Dans son éditorial « Le Brésil attaqué par l'impérialisme : il est temps pour une réponse ouvrière indépendante », le PSTU présente les mesures de Trump comme une « grave violation de notre souveraineté et de notre indépendance nationale ». Reprenant le langage de Boulos, les morénistes définissent ainsi la « véritable personnalité » de Bolsonaro et de ses alliés : « Ce ne sont pas des patriotes. »
Attaquant le gouvernement Lula et la «gauche électorale et institutionnelle» pour leur position «très limitée», le PSTU affirme la nécessité pour «la classe ouvrière d'entrer en scène pour apporter une réponse à la hauteur de la tâche», qu'il définit comme «un processus de rupture réelle avec l'impérialisme». Concrètement, il préconise que «les centrales syndicales, les mouvements étudiants et populaires soient contraints de renoncer à leur passivité et d'exiger du gouvernement Lula des mesures concrètes pour affronter les États-Unis».
L’essence de cette politique est de subordonner la classe ouvrière brésilienne aux bureaucraties syndicales et politiques discréditées, et directement à la bourgeoisie nationale et à son État.
Les mêmes objectifs réactionnaires sont partagés par des organisations comme le Mouvement des travailleurs révolutionnaires (MRT), affilié à la prétendue Fraction trotskyste moréniste. Le MRT a appelé «toutes les organisations se rangeant dans le camp de l'Opposition de gauche» à monter une «manifestation anti-impérialiste indépendante du gouvernement» durant le Congrès de l'Union nationale des étudiants (CONUNE) qui a accueilli le président Lula jeudi dernier. Le PSTU et le Parti communiste révolutionnaire brésilien (PCBR), issu d'une scission récente du Parti communiste brésilien stalinien, ont répondu à l'appel du MRT.
Les actions du PSTU et du MRT résument l'essence politique du pablisme et de sa variante latino-américaine, associée au révisionniste argentin Nahuel Moreno. L'histoire du morénisme est marquée par ses efforts constants pour saboter la construction de véritables partis trotskystes à la tête de la classe ouvrière en Amérique latine et pour réhabiliter les bureaucraties nationalistes en crise, du péronisme au stalinisme.
Rien n’est plus cynique que l’affirmation des morénistes qu’ils défendent une ligne politique internationaliste.
Dans le dernier paragraphe de sa déclaration, le PSTU affirme que la défense de la « souveraineté nationale » brésilienne doit être liée aux « luttes des travailleurs et des immigrés aux États-Unis contre l’administration Trump ». Il est incapable d’invoquer les intérêts objectifs qui unissent les travailleurs américains et brésiliens, et encore moins d’indiquer comment ceux-ci sont exprimés par le programme chauvin qu’il défend.
En réalité, les morénistes œuvrent systématiquement à la division des classes ouvrières brésilienne et américaine. Leurs efforts pour saper le développement de l'unité révolutionnaire des travailleurs au-delà des frontières nationales sont clairement visibles dans leur étroite collaboration avec la bureaucratie dirigée par Shawn Fain du syndicat automobile UAW (United Auto Workers). Vanté comme un dirigeant de «gauche» par le PSTU et le MRT, Fain cherche à subordonner les travailleurs américains à un programme nationaliste et pro-grand patronat, et il a adhéré avec enthousiasme à la guerre tarifaire de Trump.
Contre l’impérialisme: combattons pour la révolution socialiste mondiale!
Défendre les véritables intérêts de la classe ouvrière brésilienne est impossible sans rompre avec la domination politique de la bourgeoisie nationale et de toutes ses agences, y compris le PT, la pseudo-gauche et la bureaucratie syndicale.
L’escalade de l’agression de l’impérialisme américain ne peut être efficacement combattue que par l’adoption consciente d’une stratégie internationaliste par la classe ouvrière.
Les travailleurs et les jeunes du Brésil doivent comprendre la dimension mondiale et les forces de classe qui se cachent derrière les tarifs douaniers annoncés par Trump. Il ne s'agit pas d'un épisode isolé et encore moins du seul produit de l’«esprit dément» du candidat au poste de Führer des États-Unis.
Les tarifs douaniers de Washington représentent bien plus qu'une agression criminelle d'un pays fort contre un pays plus faible. Ils marquent l'effondrement de tout l'ordre capitaliste d'après-guerre et un retour, à un niveau plus élevé, aux conditions explosives des années 1930 ayant conduit à la Seconde Guerre mondiale.
L'adoption par les États-Unis de méthodes flagrantes de domination néocoloniale constitue une réaction au déclin prolongé de l'hégémonie économique de la première puissance impérialiste mondiale. Cette crise se manifeste avec acuité en Amérique latine, où Washington a été progressivement marginalisé par son principal rival économique, la Chine, qui est devenue le principal partenaire commercial du Brésil et d'autres pays de la région.
L'impérialisme américain considère la domination de l'hémisphère occidental comme un objectif stratégique central dans la guerre mondiale en train de se développer. La poursuite de cet objectif a été délibérément intensifiée par la nouvelle administration Trump, bien qu'elle ait été systématiquement développée par des administrations démocrates précédentes.
Un facteur déterminant dans le choix du Brésil comme cible des droits de douane de Washington est le rôle qu'il joue au sein des BRICS, le bloc commercial formé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, qui a récemment intégré une demi-douzaine de pays supplémentaires, dont l'Iran. À la veille de l'attaque annoncée par Trump contre ce dernier, le Brésil avait accueilli un sommet des BRICS. Les discussions sur l'utilisation de monnaies alternatives au dollar dans les échanges commerciaux entre les pays du bloc ont été qualifiées par Trump de « politique anti-américaine ».
Lula reconnaît ouvertement l'ampleur de la crise mondiale. Dans un article publié le 10 juillet par la presse de neuf pays, le président brésilien a annoncé que 2025 «pourrait entrer dans l'histoire comme l'année de l'effondrement de l'ordre international construit depuis 1945».
En réponse à l'effondrement de l'ordre capitaliste mondial et à l'imminence d'une guerre mondiale, Lula propose l'antidote pitoyable d’une «refondation du multilatéralisme» sur des «bases plus justes et plus inclusives». L'irruption de la violence impérialiste n'était qu'un malentendu qui pourrait être résolu si les dirigeants de Washington et des capitales européennes adoptaient son principe d’optimisme illusoire de «trouver un terrain d'entente même dans des situations difficiles».
Ce programme – qui correspond à l'impasse où se trouve la bourgeoisie brésilienne subordonnée représentée par Lula – résume la faillite complète de la perspective de la «multipolarité». Le fait que les morénistes et autres organisations de la pseudo-gauche ne se donnent même pas la peine de développer une alternative internationaliste aux appels de Lula démontre pleinement leur statut de simple appendice d’un ordre bourgeois national en faillite.
La nouvelle éruption des contradictions qui ont déjà conduit aux deux dernières guerres mondiales ne peut être résolue que par les méthodes de la révolution socialiste.
Comme le WSWS l’a souligné dans sa perspective du 4 avril, « La guerre à l’échelle mondiale déclenchée par Trump […] exprime la folie d’un système capitaliste qui a ses racines dans la contradiction existant entre la production intégrée à l'échelle mondiale et la division du monde en États-nations rivaux dans laquelle sont ancrés la propriété privée des moyens de production et le profit privé ».
Le Groupe pour l'égalité socialiste au Brésil réitère l’appel qu’il a lancé au rassemblement en ligne du 1er mai:
Rien ne serait plus fatal pour la classe ouvrière latino-américaine que de se laisser duper par l’agitation nationaliste promue par les classes dirigeantes de leurs propres pays.
Les travailleurs du Brésil et de toute l’Amérique latine doivent rompre avec les systèmes politiques nationaux pourris dominés par la bourgeoisie et s’unir à leurs frères et sœurs de classe aux États-Unis et à l’international pour combattre le capitalisme, la guerre et le fascisme.
(Article paru en anglais le 20 juillet 2025)